Le Sourcing ? Mais c’est quoi ce truc ?

Je vais commencer cet article en citant un expert de l’univers du recrutement :

« Le sourcing en recrutement concerne toute activité de recherche, d’identification et d’engagement des personnes. »

« En général, le sourceur s’arrête là où l’entretien commence. »

Laurent Brouat, Fondateur de l’Ecole du Recrutement

Je vous invite d’ailleurs pour ceux que cela intéresse à lire l’ensemble de son article. Vous le trouverez ici https://lecoledurecrutement.fr/quest-sourcing-recrutement-definition/

Une 2ème définition intéressante est celle que l’on trouve sur Wikipédia :

Une dernière pour la route, issue du site Chef d’Entreprise, ce que vous êtes tous, vous Agents Généraux et Courtiers :

https://fiches-pratiques.chefdentreprise.com/Thematique/ressources-humaines-1051/FichePratique/Le-fonctionnement-du-sourcing-en-RH-352270.htm

Le Sourcing n’est donc pas chose aisée ! Comme son nom l’indique, pour de grands professionnels du recrutement, pour ne pas dire tous, sourcer ne se limite donc pas à publier des offres d’emploi sur quelques sites emploi, à attendre que les candidatures tombent, à les trier et ne transmettre que les plus pertinentes. Ce que je viens de décrire s’appelle de la multidiffusion et tri des candidatures (entrantes, pas sourcées du coup).

Quand on « source », on cherche, on n’attend pas que ça tombe.

Pour notre part, nous sourcons d’abord dans nos bases (plus de 16.000 CV pré-qualifiés en assurance), et sur les sites emploi sur lesquels les candidats en recherche active viennent déposer leur CV. Nous sélectionnons les CV correspondant à la recherche de notre client, et nous contactons les candidats par téléphone pour :

o  S’assurer qu’ils s’expriment correctement

o  S’assurer en posant quelques questions ciblées que ce qui est indiqué sur leur CV est crédible, et bien entendu pertinent par rapport à la recherche de notre client

o  S’assurer que leur rémunération cible correspond à celle proposée par notre client

A l’issue de cet échange téléphonique, et s’il est positif, nous transmettons au candidat un questionnaire (le QT dans notre jargon), en 2 parties. Une première partie dans laquelle le candidat s’exprime sur lui, sa vie, ses envies, ses hobbies, ses rêves les plus fous…je m’égare, juste quelques questions simples et ouvertes.

Une seconde dans laquelle nous lui demandons de s’auto-noter sur ce qu’il sait faire en Agence Générale, ou Cabinet de Courtage. Une vingtaine de critères (part – pros/entreprise – sinistre), pour chaque critère, nous demandons le niveau d’action, ainsi que le niveau de connaissance ou de pratique (cf les 2 images suivantes).

A réception du QT correctement renseigné, et si les réponses correspondent aux attentes de notre client, nous transmettons le CV et le QT. Si notre client embauche un des candidats transmis, nous facturons à la prise de poste effective du candidat.

Cette offre s’appelle « Sourcing », tout simplement.

Dans un prochain article, je détaillerai l’étape suivante, ou plutôt la multitude d’étapes suivantes dès lors que l’on rentre dans un processus de recrutement complet, avec entretien et prise de références quand cela est possible.

J’en profite d’ailleurs pour rappeler ici que la prise de références est réglementée.

Selon l’art L. 1221-8-et L.1221-9 du code du travail 

« Tout employeur souhaitant s’enquérir des références d’un candidat doit préalablement lui demander l’autorisation. »

Il est donc interdit aux recruteurs (qu’ils soient une entreprise ou un cabinet) d’entamer une prise de références sans avoir l’accord du candidat au préalable, même si celui-ci les a mentionnées sur son CV.

Je place ici le descriptif précis de nos services, il n’y a pas de mal à se faire un peu de pub.